Ce blog est né avec l’intention d’être un espace dans lequel les entités sociales et les professionnels de l’insertion professionnelle puissent partager leurs expériences, accéder à des ressources utiles pour l’exercice de leur activités et établir un dialogue qui permet la conception conjointe de solutions visant à réduire l’injustice sociale par l’accès à un emploi digne par les personnes en situation d’exclusion sociale. Il est dynamisé par le réseau d’entités sociales du Programme Incorporer de « la Caixa » (www.incorpora.org).


Si vous désirez participer par la publication de votre expérience ou exposer une problématique, vous pouvez nous contacter par mail à l’adresse électronique suivante : incorporer@gmail.com .

samedi 20 décembre 2014

Projet Alliance Emploi

Pour plus d’information sur le projet je vous prie de
visiter notre Blog Alliance Emploi.

http://allianceemploi.blogspot.com/

lundi 10 novembre 2014

Entrepreneuriat Social et services éducatifs : un binôme viable ?




Le projet EDUCARE, démarré en mars 2014 et promu par les fondations « la Caixa » et Cariplo, respectivement espagnole et italienne, accompagne deux associations casablancaises – Al Jisr et Initiative Urbaine – dans la création de deux entreprises sociales offrant des services éducatifs.
Le préscolaire et le soutien scolaire pour les populations démunies, prestations proposées par les deux entreprises sociales « Educare », peuvent-elles être économiquement viables tout en garantissant un impact social durable ?
Ces questions et bien d’autres seront abordées et débattues lors de l’atelier de présentation prévu le 14 novembre à Rabat. Les échanges seront modérés par le Centre Marocain des Etudes et des Recherches sur L’Entreprise Sociale (CMERES). A cette occasion, Al Jisr et Initiative Urbaine présenteront leurs projets d’entreprises sociales.
L’événement comptera aussi la présence des responsables des fondations bancaires « la Caixa » et Cariplo (promoteurs du projet Educare) et des associations Casal Dels Infants et Soleterre (porteuses du projet au Maroc) ainsi que de différents acteurs représentant la société civile, le secteur public, les entreprises privées et Institutions concernés par la thématique.
Projet pilote au Maroc, le projet EduCARE promeut le concept d’entrepreneuriat social au sens large, notamment, dans le domaine de l’Education à travers l’accompagnement de deux expériences concrètes sur le terrain. Une initiative novatrice qui amorce une réflexion constructive sur l’entrepreneuriat social au Maroc.


mercredi 28 mai 2014

Appel à propositions de projets: Pour les Jeunes et Par les Jeunes



 Pour les Jeunes et Par les Jeunes

Le projet « Jeunes au Travail » du Bureau International du Travail (BIT), financé par le Ministère des Affaires Etrangères, Commerce et Développement du Canada, a pour objectif d’augmenter les opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes au Maroc, notamment par le développement de l’esprit entrepreneurial et les initiatives d’auto emploi chez les jeunes.


Le projet « Jeunes au Travail » dispose d’un fonds nommé « Pour les Jeunes et Par les Jeunes » pour encourager les organisations locales ou régionales de jeunes à prendre une part active dans des projets générateurs d’emplois. Les projets devront contribuer à générer des emplois décents pour les jeunes (18 à 35 ans) marginalisés.



Ces organisations (associations ou coopératives) de jeunes sont celles qui opèrent dans le domaine de l’entreprenariat et qui encadrent des jeunes femmes et hommes afin de lancer leurs projets.



Le fonds a un triple objectif:

  • 1. Renforcer la capacité des associations de jeunes, notamment en entrepreneuriat, afin de développer des projets innovants et créateurs d’emploi pour leurs pairs.
  • 2. Tester de nouvelles idées et approches novatrices qui aident les jeunes à acquérir de l’expérience et créer l’auto-emploi en tant que promoteurs de nouvelles entreprises.
  • 3. Promouvoir davantage et reproduire les idées d’entreprises qui ont fait leur preuve ou qui ont connu un succès.
Le financement de ces projets d’associations se fait par le biais de subventions ne dépassant pas 80.000 MAD.


Pour être éligibles les organisations doivent remplir TOUS les critères suivants;

  • 1. Les personnes morales (association, coopérative ou ONG) ;
  • 2. Une organisation dont les jeunes, âgés entre 18 et 35 ans dirigent le Conseil d’administration ou le bureau exécutif et l’essentiel des membres sont des jeunes âgés entre 18 et 35 ans ;
  • 3. Qui encadrent et ont identifié des jeunes femmes et hommes porteurs de projets âgé(e)s entre 18 et 35 ans ;
  • 4. Qui proposent un(e) coordonnateur(trice) du projet âgé (e) entre 18-35 ans. Il/elle doit être la personne qui soumettra la proposition de projet et le point focal dans l’association demandeuse ;
  • 5. Les organisations (coopératives ou associations) familiales sont exclues ;
  • 6. Basées dans les régions du Sous Massa Drâa, de l’Oriental et l’axe Casablanca-Kénitra.
Ces associations doivent présenter une proposition de projet dont le but ultime est la création d’emploi pour les jeunes femmes et hommes âgés entre 18 et 35 ans.


Quels sont les projets qui peuvent être financés par le fonds « Pour les jeunes et par les jeunes »?
  • 1. Ceux orientés vers la sensibilisation des jeunes à la création d’entreprise. A noter que ces associations doivent préalablement avoir dispensé des cours de formation aux jeunes et que lesdites formations sont sanctionnées par un diplôme.
  • 2. Ceux orientés sur les emplois verts (création de coopératives/entreprises qui emploient les jeunes dans les domaines de l’environnement et développement durable (biodiversité, écosystème, énergies renouvelables, écotourisme, recyclage,…)
  • 3. Ceux qui promeuvent l’entreprenariat féminin (création d’entreprises/coopératives dirigées par de jeunes femmes).
  • 4. Ces propositions de projet peuvent aussi bien cibler la création que l’extension d’une structure déjà existante (association ou coopérative).
Partenariats :


Les partenariats avec d’autres acteurs tels que les entreprises privées, les associations professionnelles, les fondations ou les organismes publics sont encouragés. Ces partenaires peuvent être des nationaux ou des étrangers. Les ONG internationales peuvent ainsi faire office de partenaires. Les organisations candidates doivent démontrer l’engagement total du partenaire qu’elles mentionnent dans leurs dossiers de candidature.

A cet effet, l’organisation de jeunes doit impérativement accompagner ou faire suivre son dossier de candidature d’un accord écrit de partenariat entre elle et le partenaire. Ledit accord doit dûment porter les signatures des plus hauts responsables de chaque structure à la satisfaction du projet « Jeunes au Travail ».


Financement et Durée:



Le financement du projet accordé à l’organisation se fera en 2 tranches:

- Première tranche: 40% de la subvention
- Deuxième tranche: 60% de la subvention



La 1ère tranche est attribuée à la signature de l’accord de subvention pour le financement d’activités prédéfinies par l’association/coopérative. La 2ème tranche, quand à elle, est conditionnée par la réalisation des activités telles que planifiées dans la tranche 1 ainsi que par la soumission des rapports satisfaisants de mi-parcours (rapports narratifs de progrès et un bilan financier détaillé).



Les résultats attendus du projet doivent être menés à terme dans les 8 mois qui suivent la signature de l’accord de subvention.



Comment soumettre sa candidature?



• La présente note d’information et le dossier d’inscription sont disponibles sur le site suivant : www.tanmia.ma



• Il est conseillé de :

  • Lire attentivement ces documents avant de soumettre votre candidature.
  • Envoyer votre candidature, en pièce jointe, et exclusivement sous forme de document Microsoft Word.
  • Dûment remplir et envoyer le formulaire d’inscription au plus tard le 08 juillet 2014 à 17h00, à l’adresse email : y2ymaroc@ilo.org
Chaque organisation doit préciser dans le titre/sujet de son email : le nom de l’organisation suivi de la région, à savoir : Agadir, ou bien Oujda ou bien Casablanca- Kénitra.


Aucun formulaire rempli à la main ne sera accepté.



Vous recevrez un e-mail de confirmation dans les 5 jours ouvrables qui suivent. Nous vous prions de ne pas nous écrire ni de nous appeler.



Comment les propositions sont-elles sélectionnées ?



Cofinancement:



L’association et/ou le (la) jeune porteure du projet doit absolument contribuer au projet à hauteur de 15% minimum du montant total du projet.

mardi 27 mai 2014

La vie après la prison

Comment réintégrer la société après un séjour en prison? 

Reportage sur ces détenus qui se battent pour qu'on oublie leur casier judiciaire. Certains ont la chance d'être soutenus par des associations, comme l'association Relais-Prison-Société ou par l'Etat grâce à la fondation Mohamed VI pour la réinsertion des détenus. D'autres essaient de s'en sortir seuls comme Mohamed Saïd qui a appris à lire et à écrire en prison. D'analphabète, il est devenu poète et a édité un recueil.


Un parcours hors du commun. 



Pour revoir ce reportage diffusé dans l'émission du mardi 13 mai, suivez ce lien :

MEDI 1 TV - Emissions : Medi Investigation - Maroc: La vie après la prison www.medi1tv.com


Pour une cellule d’accueil et d’orientation des ex-détenu

On dit qu’une peine de prison implique la privation de liberté, mais en réalité dans le monde de la personne elle va au-delà de la privation de liberté ; la coupure entre un avant stable, rassurant mais oppressant et un après déstructuré mais ouvert, ne semble pas valide. Etre marginal c’est être à la marge de ce qui fait une société, à savoir ses lois, ses marges, ses coutumes, ses manières d’être. Il faut noter qu‘une personne qui sort d’une prison ne jouit pas d’un statut spécifique faisant d’elle un public cible particulier ; à part le fait de les inscrire dans le cadre des personnes vulnérables, aucune solution pour subvenir à ses besoins. De ce fait, elle s’inscrit automatiquement dans la catégorie des personnes exclues. Fragilisée, voire marginalisée, demandeuse d’emploi difficile à placer, elle fait partie du public visé par l’insertion socioprofessionnelle.

C’est dans cette perspective que notre association Relais : prison-société a mis à la disposition de cette population trois ateliers de formation sur la réparation du matériel électroménager, la réparation du matériel informatique, et au métier d’agent de sécurité. L’accompagnent social et le renforcement des capacités à travers les focus groupe ou les entretiens individuels pour multiplier les chances d’intégration à travers l’emploi, ne semblent pas trop intéresser les bénéficiaires. Beaucoup des inscris aux ateliers de formation ou des focus groupe s’absentent ou délaissent la formation. La mise en place des ateliers de formation (qualifiante ou non) connait de nombreux obstacles. Les représentations des formations renvoient à l’école, à la scolarité qui est pour la plupart d’entre eux vouée à l’échec. Selon l’expérience de l’association, tant à travers ses activités au sein de la prison qu’à travers l’accueil des ex-détenus, la population détenue est gravement sous scolarisée. Il va de soi que l’enseignement n’est pas leur souhait. 

Ces derniers réclament un soutien financier ou un emploi rémunéré dès les premiers entretiens.

La gestion du temps et de l’espace, instruments pour l’institutionnalisation d’un espace d’appartenance légitime, est un souci majeur pour l’ex-détenu. Si aujourd’hui fréquenter le quartier peut être vécu comme un moyen d’entretenir le sentiment de son utilité, ainsi qu’une estime de soi remise en cause par la cessation de toute activité professionnelle et la destruction des repères habituels du temps et de l’espace, elle le place aussi devant une contradiction. En effet, son absence marque une distance vis-à-vis de ses amis du quartier, de sa famille, de son espace habituel, au point qu’avant, il ne fréquentait personne et aujourd’hui, il est à la recherche de la vie communautaire qui se passe devant lui comme un mode de vie supérieur parce que c’est communautaire. 

Cette nouvelle attitude vis-à-vis du nouveau mode de vie dans cet espace semble se révéler une caractéristique essentielle de sa vie. Tout se passe comme si les dispositions individuelles, que ce dernier a longtemps cultivé dans son égarement en marge de sa communauté, l’avaient conduit à faire sien un mode de vie caractérisé par une grande distribution des rôles, à chacun sa place dans l’espace social. La durée de son emprisonnement pour la rééducation et la correction n’est déterminée ni dans le temps ni dans l’espace ; elle se poursuit après la libération. Une deuxième chance, n’est qu’un rêve tant souhaité et par lui et par les siens, pendant sa véritable épreuve dans l’isolement. Regard méfiant de la communauté, blocage juridique qui ne lui permet pas d’avoir la réhabilitation. Fiche anthropométrique toujours salie par ce passé. Véritable handicap vers un emploi Digne et stable.

N’ayant bénéficié d’aucun soutien pour le motiver à ce projeter dans l’avenir avec un projet de vie pour sa sortie ; libéré sans aucun plan de réinsertion sociale ou professionnelle et aucun accompagnement psychologique, l’ex-détenu est livré à lui-même, à sa volonté personnelle qui se heurte à de sérieux problèmes et à de vrais obstacles liés à cette volonté personnelle trop fragilisée par un parcours de vie tellement perturbé pour que la personne devienne forte et déterminée.

Il y a d’abord, le besoin d’un budget quotidien, ne serait ce que pour le déplacement de l’ex-détenu vers les focus groupe ou vers les ateliers de formation ou pour la recherche du travail, dans le cas où il est pris en charge par la famille. Le cas échéant, il doit nourrir sa famille, ses enfants … Il est redevable envers les siens de l’avoir pris en charge pendant son emprisonnement.

Mais, son faible niveau de qualification, son expérience professionnelle réduite, le vécu d’exclusion et la saturation du marché du travail, laissent peu de chance devant l’obtention d’un emploi dès la sortie de prison. Les pistes possibles sont l’orientation vers des stages de détermination des performations ou des formations.

Il y a urgence d’une cellule d’accueil d’orientation et de conseil dans les communes, au sein des associations de quartiers et dans les communes, adoptant une démarche socio-pédagogique qui consiste à amener les ex-détenus à entrevoir des alternatives non classiques, d’avantage motivantes, dans la mesure où les formation se font dans l’action, au sein des entreprises, rémunérés, ou dans des activités génératrices de revenues individuelles. Ainsi, le bénéficiaire baigne dans la communauté sans faire attention au regard de l’autre. Il est jugé avec des critères d’apprentissage et de savoir au quotidien et non d’après ses antécédents.


               Par Mme Fatna El Bouih.

lundi 26 mai 2014

Appel à projets : 10 initiatives bénéficieront de l’appui LEAD

Prolongation du délai de soumission des dossiers de demande de financement des initiatives de plaidoyer locales

En lien avec l’appel à initiatives de plaidoyer locales lancé par le Collectif pour la Promotion des Droits des Personnes en Situation de Handicap, le délai relatif à la soumission des dossiers de demande de financement a été prolongé jusqu’au 31 mai 2014.


le Collectif pour la Promotion des Droits des Personnes en Situation de Handicap met en œuvre au Maroc le projet régional LEAD « Leadership Empowerment for Action on Disability » en partenariat avec Handicap Internationalla société Morocco Trade and Development Services (MTDS), avec l’appui du Middle-East Partnership Initiative (MEPI). Ce projet vise à promouvoir des mesures pouvant contribuer à l’amélioration des politiques, programmes et pratiques en faveur des personnes en situation de handicap et leur participation à tous les niveaux.

Objectifs de l’appel à initiatives :

Les objectifs visés de cet appel sont de :
  • Appuyer financièrement et techniquement les associations représentatives des personnes en situation de handicap dans leurs actions de plaidoyer sur l’inclusion des droits des personnes en situation de handicap;
  • Favoriser la promotion des droits des personnes en situation de handicap au regard des dispositions de la Convention relative aux droits des personnes en situation de handicap et de la Constitution de 2011 ;
  • Renforcer le rôle des associations de/pour les personnes en situation de handicap dans l’amélioration de l’action publique au travers d’actions de plaidoyer pour une inclusion effective des droits des personnes en situation de handicap dans les politiques publiques.
Après sélection, les 10 initiatives de plaidoyer retenues bénéficieront d’un appui financier à hauteur de 7500 DH et d’une durée maximale de 4 mois.

Critères d’éligibilité des demandeurs :

Sont éligibles au présent appel à initiatives :
  • Les associations participantes à la formation e-learning ;
  • Les associations de/pour personnes en situation de handicap;
  • Et toute association de droits humains (droits des femmes, droits des enfants…).
Les initiatives menées par les associations ayant participé à la formation e-Learning dans le cadre du projet LEAD seront particulièrement privilégiées.
Seront également privilégiées les initiatives portées par plusieurs associations dans le cadre d’un réseau local ou régional.
Date limite de dépôt des dossiers : 31 Mai
Les dossiers complets de demande de subvention doivent être envoyés à l’adresse mail suivante :Lina.squalli@gmail.com avant le 31 mai inclus, contre accusé de réception.
Les demandes doivent être soumises en français ou en arabe à l’aide du dossier ci-après à compléter (dactylographié sous format Word, les demandes
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rédigées à la main ne seront pas acceptées).
Les budgets sont à compléter sous format Excel dans le formulaire et en dirham.
Ne seront pas pris en compte les dossiers incomplets ou parvenus hors délai.
Le demandeur doit impérativement disposer d’une adresse mail.
Pour tout renseignement complémentaire prière de contacter au 05 37 77 33 50 ou par mail à l’adresse suivante :Lina.squalli@gmail.com
Documents à télécharger sur le lien :          http://www.assoactu.ma/appelaprojets/

jeudi 23 janvier 2014

Handicap et/au travail


































"La Fêlure"
d'après une nouvelle de Francis Scott Fitzgerald

Vendredi 24 janvier 2014
20h30 à la FOL

La pièce sera suivie d'un débat animé par le metteur en scène et le comédien ayant pour thème: "le handicap et/au travail" 

Un écrivain majeur des années 30, l'américain Francis Scott Fitzgerald, auteur de "Gatsby le magnifique" et mentor de Ernest Hemingway, nous relate sa vie dans un texte autobiograhique où se mêle ironi, humour noir, folie et mélancolie.
Il nous parle de l'importance d'écrire pour lui et comment il a plongé d'une réussite fulgurant et insolente à la rupture... La Fêlure, le jour ou l'inspiration ne vint plus.

Mise en scène: Cédric Laroche
Comédien: Jean Malbernard
Entrées: adultes 50 dh, étudiants: 20 dh
Fédération des Oeuvres Laïques Maroc, 16, rue Moussa Bnou Noussair, quartier GauthierCasablancaTél; 05 22 26 67 51