Ce blog est né avec l’intention d’être un espace dans lequel les entités sociales et les professionnels de l’insertion professionnelle puissent partager leurs expériences, accéder à des ressources utiles pour l’exercice de leur activités et établir un dialogue qui permet la conception conjointe de solutions visant à réduire l’injustice sociale par l’accès à un emploi digne par les personnes en situation d’exclusion sociale. Il est dynamisé par le réseau d’entités sociales du Programme Incorporer de « la Caixa » (www.incorpora.org).


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vendredi 12 avril 2013

L’alphabétisation, une voie vers l’insertion

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La lecture de l’étude « L’alphabétisation, une voie vers l’insertion » vaut le coup. Il a été élaboré par la Direction de la lutte contre l’analphabétisme en fin 2011, mais, son contenu reste de pleine actualité.

Je reprends un de ses paragraphes, qui décrit bien nos constats de chaque jour,  et je vous recommande vivement la lecture complète de l’étude car il peut constituer la basse d’un débat intéressant au sein des associations travaillant dans le domaine de l’alphabétisation et/ou la formation professionnelle, deux instruments, à mon avis, insuffisamment coordonnés.

« (…)

 L’offre de formation professionnelle offerte aux néo alphabètes est très insuffisante d’un point de vue tant quantitatif que qualitatif.



La formation professionnelle représente, lorsque les domaines qu’elle couvre à un niveau régional sont en adéquation avec les besoins du tissu économique régional, un outil très important d’insertion, même si à lui seul, il ne suffit pas pour garantir l’intégration professionnelle et plus particulièrement lorsqu’il s’agit d’une population néo alphabétisée.



Or, à ce jour, l’offre actuellement proposée aux néo alphabètes est très insuffisante par rapport aux besoins. Des organismes tels que l’OFPPT ou les formations professionnelles organisées par les Ministères de l’Agriculture, du Tourisme, de l’Artisanat… exigent le plus souvent un niveau d’éducation de base comme condition d’accès à la formation par apprentissage.



Par ailleurs, il n’y a pas de reconnaissance des programmes d’alphabétisation et il n’existe pas de passerelles entre les deux sous systèmes (alphabétisation et formation professionnelle).

Enfin, les coûts d’accès, même s’ils sont minimes, constituent un frein significatif pour les populations néo alphabètes compte tenu de leurs conditions socio économiques précaires. La limite d’âge imposée (moins de 30 ans au moment de finir le cycle de formation par apprentissage) constitue un autre facteur limitatif de l’accès à ce dispositif.

En outre, les domaines ciblés sont très restreints et ne correspondent fréquemment ni aux besoins du tissu économique régional ni aux aspirations des jeunes. 
  (…) » 


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