La réhabilitation des ex-prisonniers dans la
société est désormais au centre des revendications de plusieurs associations
qui s’occupent de la vie post-carcérale, opèrent dans la réinsertion de ces personnes
et ne cessent d’appeler à la simplification des procédures de réhabilitation.
Les prisonniers ont eux aussi droit à une
deuxième chance dans la vie. A cet effet, il est important de leur donner les
moyens nécessaires pour retrouver une place dans la société, et en premier
lieu, en les aidants à trouver du travail. Mais, malheureusement de nombreuses
personnes mises en prison ne sont pas réellement bien insérées dans la société
avant leur incarcération. La mentalité des personnes à l’extérieur joue en leur
défaveur. La plupart d’entre eux démunis, sans formation, trainant des maladies
physiques et psychologiques, sont livrés à eux même dans une société
impitoyable à leur égard, que deviennent-ils ? que font les pouvoirs
publics, la délégation générale de l’administration pénitentiaire et de
réinsertion et les associations des droits humaines, pour aider des personnes à
retrouver le chemin de la dignité sans trop de dégâts ?
De plus, certains détenus ne souhaitent garder
aucun contact avec leurs proches de l’extérieur. Si les détenus n’essaient pas
de garder des liens avec la réalité extérieure, leur réinsertion sera d’autant
plus difficile.
Puis encore, le casier judiciaire est une
barrière qui empêche la réintégration,
il représente un fantôme, un obstacle
d’insertion pour tous les ex-détenus, sans exception. Ils n’arrivent pas à
trouver leur place dans la société. Dans
un première temps, ils ne trouvent pas d’emploi stable, ni même de quoi se
nourrir. Certes, il est souvent nécessaire de donner une formation aux détenus
pour qu’ils puissent trouver du travail. Mais, une fois la formation terminée,
le vrai casse-tête est de trouver du travail, car les employeurs demandent ce
casier judiciaire. Il est vrai que ce fichier représente pour les institutions
judiciaires un mécanisme d’information sur les antécédents criminels des
personnes condamnées, de détermination pour la justice du degré de leur
dangerosité et à quel point ils deviennent des criminels et un moyen
d’aggravation de peine en cas de récidive ; mais l’ex-détenus se dit : « j’ai purgé
ma peine, j’ai payé ma dette à l’égard de la société, je commence une nouvelle
vie ». Or, c’est tout le contraire, en recouvrant sa liberté l’ex-détenu
est confronté à toutes les tracasseries du monde la réinsertion elle-même.
Selon les spécialistes de criminologie et de rééducation, le processus de
réinsertion ne commence pas en franchissant le portail d’une prison, mais avant
à l’intérieur de cette prison et pendant de longues périodes à respecter pour obtenir soit :
1 la réhabilitation par la force de
la loi qui comporte deux cas :
.si
la personne a été condamnée à une peine allant de 6 mois à un an, elle doit
attendre 5 ans et un jour avant d’entreprendre la démarche qui prend de 1 à 2
mois et exige de nombreux documents,
.si
la personne a été condamnée de 1 à 2 ans, il faut attendre 10 ans et un jour
pour effacer de son casier judiciaire la peine, et 5 années d’attente additives
par année de condamnation supplémentaire.
2 la réhabilitation judiciaire c’est
une procédure plus longue, quelle que soit la peine à laquelle avait été
condamné l’ancien détenus. Elle peut être entamée 3 ans après la sortie de
prison, à condition de s’acquitter de l’amende éventuelle accompagnant la
peine. Elle nécessite environ 5 mois d’enquêtes approfondies menées entre autre
par la Commission générale de la gestion des prisons et de la réinsertion et le ministère de la justice, si l’ex-prisonnier
récidive durant cette période, il devrait
attendre 2 ans avant d’entamer une nouvelle procédure de réhabilitation
similaire.
Bref, comment peut-on concevoir que l’ex-prisonnier puisse attendre en
tant que citoyen dans la précarité
plusieurs années, avant d’avoir droit à l’accès à l’emploi, car la plupart des
employeurs exigent le casier judiciaire comme préalable à l’embauche.
Ce document est considéré comme
une punition supplémentaire, qui serait plus dure que des peine privatives de
liberté, mais pour pouvoir dépasser les entravés à l’insertion
professionnelles, nous demandons à ce que ces délais fixés par le code de la
procédure judiciaire (amendé en 2011)
soient revus à la baisse car ils retardent la réinsertion. Nous avons besoin de
la mobilisation des partenaires tels que les associations, les centres de
formation, les entreprises, l’Etat, et ce pour donner une force à cette initiative,
et il faudra améliorer les outils de
l’insertions des ex-détenus de la façon la plus adéquate possible dans le but
de pousser les entreprises à embaucher ces personnes et contribuer à leur
réinsertion dans la société.
Etabli
par Latifa NARIAKI
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